La sortie du dernier album de Taylor Swift, le très attendu The Tortured Poets Department, a mis en ébullition la presse internationale. Il faut dire que ce nouvel album, disponible depuis le vendredi 19 avril, a dépassé le jour même les 200 millions d’écoutes sur Spotify, battant le record jusque-là détenu par le précédent opus de l’artiste.

Certes, certains journaux ou magazines considèrent que cet album est moins inspiré que ses précédents : The Atlantic, par exemple, se demande si la chanteuse de 34 ans ne commence pas à pâtir d’un manque de renouvellement. Mais ces quelques réserves n’ont en rien entamé le tourbillon médiatique.

C’est d’ailleurs un indice, s’il en fallait, du contrôle que Taylor Swift est parvenue à exercer sur son image et sa communication : elle n’a même pas eu besoin d’accorder la moindre interview pour assurer la promotion de The Tortured Poets Department.

Pas d’interviews à la presse

“Obtenir une quelconque accréditation pour s’approcher de Taylor Swift est désormais mission impossible”, lance The Wall Street Journal, qui, à l’instar d’autres médias, s’est emparé de la question de la communication très verrouillée de la chanteuse.

“Taylor Swift n’accorde que peu d’interviews, et, le cas échéant, elle réserve généralement ces entretiens à Time, qui possède toutes les qualités recherchées par la chanteuse : un titre respecté, grand public, et accommodant”, acquiesce Vulture, le site pop culture du New York Magazine. Il rappelle qu’en décembre dernier Time a élu la chanteuse personnalité de l’année 2023.

Mais lorsque la star s’abstient par exemple de toute déclaration au sujet de sa relation avec l’acteur britannique Joe Alwyn, avec qui elle a été en couple de 2017 à 2