D’ici à 2025, plus de 1,4 millions de personnes en perte d’autonomie auront besoin d’un accompagnement à domicile ou au sein d’une structure adaptée. Les besoins sont immenses, estimés à près de 350 000 recrutements et formations d’aides-soignants et d’accompagnants éducatifs et sociaux d’ici 4 ans.
Le flux de diplômés compétents pour préparer ce « papy boom » et accompagner les personnes en perte d’autonomie est insuffisant pour couvrir les besoins en recrutement. Porteurs de sens, avec une utilité sociale majeure, les métiers du grand âge sont pourtant essentiels.
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Les besoins sont clairs :
– rendre ces métiers du « prendre soin » attractifs, en reconnaissance sociale comme sur le bulletin de salaire ;
– diversifier les voies d’accès ;
– construire des parcours et développer des formations ;
– lever les freins à l’engagement pour recruter et offrir des carrières aux jeunes, et à tous ceux qui souhaitent se reconvertir.
C’est d’autant plus nécessaire depuis la crise Covid, qui a mis en lumière ces héros et héroïnes du quotidien.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, s’associe au ministère déléguée en charge de l’Autonomie auprès du ministre des Solidarités et de la Santé pour la campagne de sensibilisation et de recrutement aux métiers du grand âge, "Métiers du grand âge : et si c’était fait pour vous ? ".
Cette campagne de recrutement, dispositif de France Relance, doit permettre d’interpeller les personnes qui ne considèrent pas le secteur du grand âge comme une opportunité de carrière, que ce soit pour des raisons rationnelles ou émotionnelles et de les inciter à s’engager dans une formation menant aux métiers du grand âge ou de postuler.