Apprentissage : cycle de webinaires du 26 mars au 2 juillet

Comment bénéficier de l’aide financière de l’État pour l’embauche d’un apprenti ? Comment être aidé dans son recrutement en apprentissage ? Comment intégrer un apprenti dans l’entreprise ? Quel est le rôle des acteurs de l’apprentissage ? Employeurs, participez au cycle de webinaires sur l’apprentissage organisé par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, pour avoir les réponses à toutes vos questions.

Des webinaires pour tout savoir sur l’apprentissage

Ce cycle de webinaires (LinkedIn Live ou Teams) à destination des entreprises, se déroulera tous les mardis de 12h à 12h30, du 26 mars au 2 juillet. Retrouvez sur cette page les liens de connexion aux différents webinaires.

Au programme :
 

  • 26/03 : Retrouvez la rediffusion du live.
    Avec Jérôme Marchand-Arvier, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) et Sebastien Bouleau, directeur général de Constructys.

Laurent Kazmierczak : Vous l’avez compris, lors d’un précédent Live sur LinkedIn, on a thématisé cette année nos rendez-vous.

La semaine dernière, on a échangé sur « Comment être aidé dans son recrutement » et aujourd’hui on va se focaliser davantage sur la fiche de poste et le dépôt de l’offre d’emploi.

On va essayer d’être le plus concret possible.

La chance que nous avons et que vous avez d’ailleurs, c’est que vous pouvez poser directement vos questions dans le chat, on les prendra au fur et à mesure de nos échanges et on fait le pari que en 30 minutes, vous saurez tout sur la fiche de poste et le dépôt d’une offre.

Aujourd’hui, on a deux invités, on a Catherine Siwczak pour France travail et puis Abdellah Bouhend, pour La bonne alternance.

On va revenir un petit peu sur le rôle des uns et des autres, et sur ce qu’est surtout La bonne alternance.

Alors du coup, Catherine, on va peut-être commencer par vous sur l’apprentissage et sur le recrutement surtout.

Quels sont, aujourd’hui, les outils pour recruter et comment on peut être aidé pour sa fiche de poste ?

Catherine Siwczak : Alors bonjour à tous et merci Laurent.

Donc effectivement le recrutement aujourd’hui ça concerne tout le monde, c’est quelque chose qui ne s’improvise pas, surtout dans le contexte actuel.

Le contexte, il est compliqué, il y a beaucoup de recrutements. Les entreprises déclarent vouloir effectuer beaucoup de recrutements massifs et ceux depuis 2022.

Mais une majorité des recruteurs déclarent aussi que les recrutements sont difficiles parce que c’est difficile de trouver des candidats, il n’y a pas suffisamment de candidats pour faire un choix et que le profil est candidat n’est pas toujours adéquat par rapport au souhait de l’entreprise.

En plus, on est dans un contexte où le taux de chômage reste encore historiquement faible et se positionne à 7,5% au 4e trimestre 2023.

Si on fait un focus sur les jeunes, le taux de chômage des jeunes reste lui supérieur, au taux de chômage du reste de la population, on pourrait penser que du coup, c’est facile de recruter des jeunes parce qu’il y en a beaucoup, mais ce n’est pas le cas.

Les besoins élevés des entreprises, le manque d’attractivité de certains secteurs qui sont du coup en très forte tension, les métiers émergents : tous ces éléments constituent des freins au recrutement et posent des difficultés aux recruteurs.

Et en plus, les jeunes ont des attentes particulières. Aujourd’hui, c’est un public qui va être particulièrement en attente sur les valeurs de l’entreprise, l’innovation, etc.

Mais on va le voir un petit peu un petit peu plus loin. Donc c’est vrai que depuis 2018 il y a eu beaucoup de mesures qui ont été mises en œuvre en faveur de l’apprentissage et on a vu que le nombre de contrats d’apprentissage a très fortement augmenté.

Il y a quand même des secteurs sur lesquels ça peut être encore un petit peu compliqué. On a de l’apprentissage qui se fait beaucoup dans les études supérieures, mais certains métiers sont des métiers sur lesquels ça reste encore compliqué de recruter, notamment des apprentis.

Du coup, qu’est-ce qu’on peut faire pour bien recruter ? Donc bien recruter, c’est un métier, c’est un process donc ça commence déjà par définir un besoin.

Comment est-ce que je définis un besoin ? En général, dans les entreprises, il peut y avoir des fiches de poste qui existent si elles n’existent pas préalablement, il va falloir que je me pose un moment pour créer cette fiche de poste, et les éléments de cette fiche doivent reprendre les éléments qui seront mis en visibilité dans l’offre qui sera diffusée. Donc vous allez voir tout à l’heure, on va se poser un petit peu plus sur une offre d’emploi et ce qu’il doit y avoir dedans, quelles sont les attentes des candidats par rapport au contenu d’une offre d’emploi, pour donner envie de recruter ? Donc, la fiche de poste que vous allez travailler et créer avant de déposer une offre d’emploi, c’est une fiche de poste qui va devoir reprendre ces éléments là, parce que ce sont vraiment les éléments qui vont être déterminants qui vont faire que les candidats, et les jeunes en particulier, vont se positionner ou pas.

Au-delà de la définition du besoin, il faut aussi prendre en compte les attentes des candidats. Aujourd’hui, les candidats, ce qu’ils attendent particulièrement dans un recrutement, c’est que le process soit assez transparent, c’est de connaître les délais de réponse, d’obtenir une réponse dans un recrutement positive ou négative.

Mais voilà de savoir pourquoi j’ai été retenu, pourquoi je n’ai pas été retenu. C’est de favoriser les entretiens physiques, même si on est dans une mouvance où on dématérialise beaucoup, l’entretien physique a encore énormément d’importance pour les candidats. Les valeurs de l’entreprise, le candidat doit pouvoir se projeter sur ces valeurs là et aujourd’hui avec le contexte sanitaire, le travail en mode hybride s’est beaucoup développé, donc pour les jeunes aujourd’hui, c’est aussi important d’avoir cette possibilité-là de travailler en mode hybride, quand c’est réaliste, et quand le poste le permet bien évidemment. Donc ces attentes là il faut vraiment les avoir en tête pendant la rédaction de l’offre. Pour que les postes aujourd’hui et les offres, qui vont mettre en lumière ces postes-là, reprennent ces éléments qui sont importants. Attention aussi, on a eu tendance à saisir des offres idéales, avec le profil idéal. Mais quand on saisit une offre avec un profil idéal, ça peut faire peur, ça peut intimider certains candidats qui vont se dire « moi je ne me sens pas de postuler parce qu’il y a trop de choses ». L’idée dans une offre, ce n’est pas de faire une liste à la Prévert de tout ce qui est attendu, de toutes les missions en détail, de toutes les compétences attendues, mais c’est de faire un focus sur ce qui est vraiment incontournable, sur ce qui est le plus important, et de laisser aussi la possibilité à des candidats, qui ne vont pas correspondre forcément tout à fait, de postuler parce qu’il existe aussi des mesures qui vont permettre de réduire les écarts.

Voilà aujourd’hui le candidat idéal n’existe pas forcément, donc si l’offre est trop ambitieuse, ça peut aussi créer une réticence à postuler.

Donc voilà, trouver le juste milieu, le juste équilibre entre ce que j’aimerais avoir et ce que je vais, peut-être, recruter. Faire attention à ne pas faire une offre trop idéale ou trop ambitieuse.

Et c’est vrai que nous on conseille, à France Travail, aux candidats de se mettre dans la peau d’un recruteur pour imaginer comment un recruteur réfléchi et pense. Et ce qu’on propose aussi aux recruteurs, c’est de faire la même chose, c’est à dire de se mettre dans la peau d’un candidat, de regarder les offres d’emploi et de voir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas. Ça vous aidera aussi dans la rédaction de votre besoin, dans la rédaction de votre fiche de poste, à identifier les éléments qui vont vraiment être des éléments porteurs, des éléments percutants qui vont donner du sens à votre offre d’emploi.

Laurent Kazmierczak : Merci Catherine, on va être s’arrêter sur quelques points que vous avez abordé, mais juste avant, j’aimerais poser la question à Abdellah sur La bonne alternance que l’on a introduit peut-être un peu rapidement.

Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que c’est La bonne alternance ?

Comment cet outil permet d’accompagner les recruteurs, et on reviendra sur France Travail juste après.

Abdellah : Ouais bien sûr.

Dans ce contexte justement de questionnement sur comment recruter, La bonne alternance c’est un outil qui permet de mettre en relation les employeurs, les organismes de formation et les jeunes, afin de faciliter les entrées en alternance et donc de faciliter les recrutements en alternance.

C’est l’objectif de la plateforme, c’est de faire émerger les besoins, de faciliter ensuite la mise en relation des acteurs de l’alternance.

Et donc on fait ça, parce qu’on a constaté que souvent les entreprises, notamment les PME, les TPE, et bien elles vont manquer de temps, elles vont manquer de ressources, elles vont manquer d’outils, de moyens pour faire un recrutement facilement.

Et puis de l’autre côté, on va avoir des jeunes qui eux, sont en recherche d’une alternance, et vont avoir du mal à trouver des offres.

Alors on le fait principalement en facilitant le dépôt d’offre et ensuite en partageant ces offres là sur les plateformes qui sont directement consultées par les jeunes : là où les jeunes, vont se connecter, vont aller regarder un petit peu ce qui se passe. Donc c’est avec France travail, on travaille en collaboration avec eux, ses partenaires, mais aussi, tous les Opco, d’autres plateformes et aussi des entreprises qui vont être référencées pour permettre des candidatures spontanées.

Alors ensuite ce qu’on fait, c’est principalement de la récolte. Comme je le disais, on récolte du besoin en recrutement, on récolte des offres qui sont créées via notre site, mais aussi de l’agrégation des offres de La bonne alternance et de tous les partenaires. Donc tous les partenaires sont, je l’ai dit, France travail, 1jeune1solution, les Opco. C’est évidemment, Laurent, le portail de l’alternance, Les entreprises s’engagent, également les offres publiques avec Pass emploi. Et donc tout ça on récolte, on agrège et ensuite on diffuse largement, c’est vraiment penser en 2 temps.

La diffusion elle se fait, comme je l’ai dit, auprès des candidats qui sont en recherche et donc, pour se faire, on va aller là où sont ces candidats : on va être sur 1jeune1solution, mais on va être aussi là où les candidats sont obligés de passer : c’est à dire Parcoursup, Affelnet. Et puis d’autres partenaires : l’Onisep, certaines plateformes des Opco qui vont avoir dans leur parcours utilisateur des pages métiers dédiées aux jeunes pour les attirer.

Laurent Kazmierczak : OK, très bien.

Bon peut être que je vais les prendre tout de suite, en fait on a une question pour La bonne alternance de Louisa Lopez qui nous dit : « J’ai utilisé la plateforme La bonne alternance, mais les candidats m’indiquaient ne pas pouvoir visualiser le contenu de l’offre déposée, tout ce qu’ils visualisaient était l’intitulé. C’est un peu dommage non ? ».

Abdellah : Les candidats ne pouvaient visualiser que l’intitulé de l’offre ?

Laurent Kazmierczak : Oui.

Abdellah : En fait, il y a bien une offre qui est rédigée, mais j’y reviendrai un peu plus tard, mais on facilite le dépôt d’offre en automatisant la fiche de description et donc cette fiche de description elle n’est pas remplie par l’employeur à proprement parler. Elle est créée mais c’est bien une fiche métier donc est-ce que peut-être on peut avoir des précisions sur le questionnement et le problème rencontré par l’utilisatrice ?

Laurent Kazmierczak : OK du coup le message est lancé et puis là je vois qu’il y a une adresse mail, labonnealternance@apprentissage.beta.gouv.fr que Marion Guillet, qui fait partie de l’équipe La bonne alternance, met à disposition et tout ça pourra se régler. Mais en tout cas ce qu’on peut dire c’est que le candidat il n’a pas seulement l’intitulé de l’offre d’emploi, il a toutes les informations ?

Abdellah : Oui, en temps normal.

Après, peut-être qu’il y a un problème pour cette utilisatrice. En tout cas, notre équipe est à sa disposition pour lui répondre et l’accompagner dans ses démarches.

Laurent Kazmierczak : OK. Et bien continuons.

Catherine peut-être revenir un petit peu sur France Travail, et sur la façon dont peut-être le conseiller de France Travail peut accompagner le recruteur ?

Catherine Siwczak : Oui, tout à fait.

Quand on est sur un process de recrutement comme je vous le disais d’abord, il faut définir son besoin et dès cette étape-là, le conseiller France travail a un rôle à jouer : il va aider le recruteur dans la rédaction de son offre.

Il peut également, si on voit que le recruteur a des difficultés à mettre des mots sur ce qu’il attend exactement en termes de compétences, en termes de mission etc, se rendre sur place pour réaliser des analyses de postes qui vont permettre vraiment de déterminer un petit peu plus en profondeur le besoin et d’outiller l’entreprise pour ce recrutement là mais aussi pour les suivants. Voilà, on a vraiment la possibilité d’aller plus loin dans la définition et l’analyse des postes de travail au sein de l’entreprise.

Ensuite, effectivement, sur tout ce qui est la recherche de candidats, le ciblage de candidats, on est là aussi pour aider si l’entreprise en a besoin.

Également, pour sélectionner les candidats, une fois qu’on connaît bien les entreprises, pousser aussi des candidatures. On fait également de la promotion de profil quand on sait qu’une entreprise recrute régulièrement un certain type de profil. On est là aussi pour alerter sur les difficultés qu’une entreprise peut rencontrer par rapport à son offre qui peut être mal positionnée sur le marché du travail. On va être en alerte et conseiller l’entreprise en disant qu’il vaut mieux tourner l’offre comme si, comme ça, mettre les éléments de salaire plutôt à tel endroit, on a des cases qui sont prédéfinis.

Donc il y a énormément d’éléments à mettre dans une offre d’emploi. Un recruteur peut tout à fait réaliser ça en parfaite autonomie, mais il peut aussi demander à bénéficier de l’aide d’un conseiller dès la rédaction de l’offre, la présélection, le ciblage des candidats, le suivi de l’offre, etc.

On peut aussi proposer des offres de services adaptées, des immersions, pour aider à identifier les candidats.

On peut aussi créer des événements : les agences organisent très régulièrement des événements, des jobs dating, des informations collectives pour mettre en visibilité certains métiers, travailler sur l’attractivité de certains métiers ,de certains secteurs.

Et dans ces cas-là, on fait venir des employeurs, on fait venir des recruteurs pour qu’ils parlent de leur métier, qu’ils puissent recruter sur place les candidats qui seraient intéressés.

Donc les possibilités d’appui d’un conseiller France travail, vont très loin : on balaye toutes les étapes du recrutement, depuis l’indentification du besoin jusqu’au suivi dans l’emploi du demandeur d’emploi.

Laurent Kazmierczak : Et bien merci.

Abdellah, on vient de voir le volet offre d’emploi de La bonne alternance, mais les services proposés aujourd’hui sur La bonne alternance vont aussi un peu au-delà ?

Abdellah : Oui, l’idée c’est de de simplifier le dépôt d’offre mais aussi de permettre la mise en relation.
On a pensé à un service qui permet un parcours de dépôt d’offre très simple, en quelques étapes, où l’entreprise s’identifie grâce à son Siret, ensuite, on récupère les données de l’entreprise, l’employeur renseigne ses informations de contact, puis il peut très rapidement déposer son offre. Et pour ça, on a fait un dépôt d’offres qui est allégé et rapide puisque généralement sur les jobboards il faut remplir un descriptif de l’employeur, de la fiche de postee t ça peut prendre du temps et une certaine réflexion.

Donc nous notre parti pris, c’est de dire « on simplifie tout ça », pour permettre à l’employeur de diffuser très facilement son offre et ensuite on leur offre un espace de gestion dédiée. Donc sur le descriptif de l’offre on voit qu’il y a quelques étapes à renseigner : 4 champs sont obligatoires, mais c’est au niveau du métier que tout va se passer puisque l’employeur renseigne le métier et ensuite à droite il va voir sa fiche de poste se créer automatiquement puisque le contenu de l’offre il est généré grâce au référentiel du code ROME de France travail.

Et ensuite l’offre, comme je l’ai expliqué, elle va être diffusée largement auprès des candidats sur plusieurs plateformes et après on a une interface de gestion simplifiée où l’employeur va voir ses offres, il peut la prolonger, la modifier ou la supprimer. Il va voir le nombre de recherches qui ont été faites sur ses offres, le nombre de vues et le nombre de candidatures. Donc ça signifie que il n’y a pas de personnalisation de l’offre à proprement parler.

Je vois une question dans le chat, je me permets d’y répondre au passage, et c’est pour ça qu’on a une synergie avec France travail et que ces offres sont rediffusées s’il y a un besoin, plus précis, avec un besoin de mise en avant de la marque employeur avec une précision de l’offre de poste nous vous invitons à déposer les offres sur France travail à cocher la case de multidiffusion et dès lors, elle sera diffusée également sur La bonne alternance puisqu’on travaille en fait en interopérabilité, comme je le mentionnais et comme le disait Catherine sur le dépôt d’offres, on va plutôt passer sur ce process là, mais ce sera bien diffusé sur La bonne alternance et ses partenaires.

Laurent Kazmierczak : OK, très clair, merci beaucoup.

Catherine, du coup on vient de se parler de La bonne alternance, on a parlé du site de dépôt d’offres, de France travail, et puis y a quelques années un site est apparu : 1jeune1solution, expliquez-nous un peu comment tout ça se maille, ou pas d’ailleurs, dîtes nous.

Catherine Siwczak : C’est ça. Cela vient d’être un petit peu évoqué avec La bonne alternance, c’est vrai qu’on est plutôt dans une idée d’interopérabilité donc l’idée c’est des échanges de données entre les outils de France travail, entre la plateforme, 1jeune1solution, etc.

Les offres qui vont être déposées sur la plateforme 1jeune1solution, ce sont des conseillers France travail qui vont s’en occuper derrière.

Mais l’idée de cette plateforme-là, c’est une plateforme qui est plus facilement identifiable par les jeunes, pour les jeunes, pour qu’ils puissent se rendre sur cette plateforme-là de façon préférentielle pour identifier des offres qui soient plus particulièrement en contrat d’apprentissage, en contrat débutant, etc.

Donc il y a des mouvements de données qui font que, que cela soit sur 1jeune1solution, ou sur France travail les données s’échangent et les données transitent.

Mais c’est vrai que c’était important d’avoir ce portail là parce que les jeunes peuvent rechercher directement des offres pour débutants, en apprentissage, etc. Donc ça permet, plutôt que d’avoir le volant global des offres, on est vraiment sur les offres spécifiques qui sont pour les jeunes et les débutants et de la même manière, les entreprises qui souhaitent s’engager, particulièrement dans la démarche et rejoindre la mobilisation pour l’emploi des jeunes, vont pouvoir se référencer aussi directement sur ce site.
Donc c’est vraiment une plateforme qui est en lien avec tous les autres outils qui peuvent exister, mais qui va mettre en visibilité ce qui parle aux jeunes et ce dont les entreprises ont besoin pour recruter des jeunes.

Laurent Kazmierczak : Et puis, ce qui est important aussi, c’est que le conseiller France travail, rappelle l’employeur qui dépose une offre sur France travail ou sur 1jeune1solution.

Catherine Siwczak : Tout à fait.

Les offres déposées sur France Travail (francetravail.fr), le recruteur indique s’il souhaite être rappelé par un conseiller, ou s’il souhaite recruter en totale autonomie, pour autant son offre va quand même être suivie par un conseiller France Travail.

Par contre, il peut dire explicitement « je souhaite être rappelé parce que j’ai besoin de conseils », donc là, effectivement nous nous engageons, a rappelé très rapidement le recruteur.

Et pour la plateforme, 1jeune1solution, c’est pareil, toute démarche d’une entreprise, d’un recruteur sur cette plateforme, il va y avoir un conseiller France travail qui va le rappeler dans les 72h, pour justement définir le besoin, voir s’il y a un besoin d’appui spécifique ou pas, comme le disait le collègue de La bonne alternance. L’idée, ce n’est pas de tout faire pour tout le monde, mais quand une entreprise a vraiment besoin de notre aide, on est là. Et quand une entreprise veut recruter en autonomie, on se met en retrait et on est là juste pour mettre l’offre et mettre le besoin en visibilité auprès des bons interlocuteurs.

C’est pour ça qu’il y a ces plateformes dédiées à un certain type de public en particulier, et là, notamment les jeunes.

Laurent Kazmierczak : Merci beaucoup Catherine.

Abdellah, on vient de voir dans la présentation que les offres de La bonne alternance sont promues et poussées auprès de différentes plateformes qui répondent aux besoins. On peut revenir là-dessus, pour voir comment ça fonctionne et comment on promet ces offres en alternance directement auprès des jeunes.

Abdellah : Oui bien sûr.

En fait elles sont mises auprès des jeunes à partir du moment où l’offre est déposée. Elles vont être multidiffusées sur plusieurs plateformes. Si on revient sur la multidiffusion sur toutes les plateformes consultées par les jeunes, donc 1jeune1solution, Affelnet, Parcoursup, Onisep, Le portail de l’alternance et les Opco, à travers leur parcours utilisateur, il y a des pages dédiées aux jeunes.

Ensuite je voulais revenir sur un élément parce que on fait de la mise en relation, on fait de la diffusion, mais on permet aussi de mettre en relation l’employeur avec des centres de formation d’apprentis (CFA), donc l’entreprise qui recherche des alternants va déposer son offre à travers le parcours que j’ai décrit et si elle le souhaite, si elle a envie d’être accompagnée par un organisme de formation, et bien on lui en offre la possibilité. Donc on va en fait permettre d’envoyer une demande de contact à un organisme de formation par rapport à une offre, et puis on va le faire pour chaque offre, on va identifier pour le recruteur, des organismes de formation qui vont être susceptibles de collaborer avec lui, afin de sourcer des candidats.
Et enfin, je voulais revenir sur quelques éléments Laurent, si tu me le permets.

Laurent Kazmierczak : Bien sûr.

Abdellah : C’est aussi un service qui a vocation d’aider les jeunes et d’aider les recruteurs. Donc on a quelques chiffres à vous communiquer pour donner un peu une idée du service et de son effet sur les utilisateurs, donc notamment les jeunes, et puis, les recruteurs, en 2023.

Il faut savoir que le site, uniquement la plateforme La bonne alternance, c’est un site qui est consulté par des millions de jeunes chaque année, donc c’est à dire que quand on est recruteur, c’est une façon de savoir que l’offre va être bien visible puisqu’on est là où les jeunes consultent et font des recherches. Ensuite on a récolté plus de 24 000 offres d’emplois en 2023 et on a comptabilisé plus de 850 000 candidatures.

On a souhaité tenter de donner un calcul de l’entrée de ces jeunes-là, qui sont passés sur la plateforme, dans le marché du travail, on les retrouve ensuite dans les contrats. Et on constate aujourd’hui, alors ce chiffre est à prendre avec des pincettes, puisqu’il est encore en cours de consolidation, mais on sait d’ores et déjà qu’il y a au bas mot 1,6% des candidats qui ont fait une démarche de candidature via La bonne alternance qui ont rejoint une entreprise. C’est certainement davantage que ce chiffre, mais en tout cas, on a la capacité de le calculer aujourd’hui. Pour terminer, si le service vous intéresse et que vous souhaitez l’utiliser, et bien vous pouvez, on va vous mettre un lien vers la plateforme 1jeune1solution dans le chat.

Et enfin, puisque c’est un temps court et on a fait le pari avec vous aujourd’hui de vous donner des clés pour vous aider dans vos recrutements rapidement, si vous avez d’autres questions plus précises qui appellent à un accompagnement et bien je vous invite à les poser sur notre support et on tâchera au mieux d’y répondre. L’adresse s’affiche ici, donc c’est labonnealternance@apprentissage.beta.gouv.fr. Et puis, comme je le disais, si vous souhaitez déposer une offre, on vous invite à le faire.

Merci beaucoup pour votre attention.

Laurent Kazmierczak : Merci beaucoup Abdellah. Catherine un mot de conclusion ?

Catherine Siwczak : Recruter un jeune, c’est aussi faire attention aux attentes des jeunes aujourd’hui, aux valeurs, à l’innovation, voilà un petit peu les éléments qui sont importants pour les jeunes aujourd’hui.
Réfléchir à son poste, respecter les règles d’or que vous retrouverez dans le support, les règles d’or pour rédiger une offre : une offre attractive, être conscient des attentes, être prêt aussi à faire évoluer ses conditions d’accueil et ses pratiques de recrutement. Il y a beaucoup de services qui existent, on a des conseillers qui sont spécialisés dans l’accompagnement des jeunes, donc on peut vraiment être en appui. Penser également à travailler votre marque employeur sur le site France travail.fr donc à bien compléter votre page entreprise pour la rendre attractive, que les candidats puissent directement se rendre sur votre page et en savoir plus sur vous, et n’hésitez pas à contacter France Travail pour bénéficier d’un conseil personnalisé.

Laurent Kazmierczak : Merci beaucoup Catherine, on vous a présenté 2 exemple complètement opérationnels pour pouvoir répondre à vos besoins. On a présenté aujourd’hui des éléments sur le poste, la fiche de poste, la façon dont on peut être aidé et outillé.

Je rappelle que on peut déposer des offres sur 1jeune1solution.gouv.fr et que, vous l’avez compris, tout est maillé entre La bonne alternance et France travail et en plus on est rappelé par un conseiller de France travail.
Dans la foulée, nous on se retrouve si vous le voulez bien, la semaine prochaine, mardi prochain à la même heure : 12h 12h30, sur le thème, « Être accompagné pour sourcer » on va encore un peu plus loin, comment on fait aujourd’hui pour sourcer des candidats, on l’a déjà un peu abordé et on ira encore plus loin la semaine prochaine en tout cas.

Merci beaucoup de nous avoir suivis et à la semaine prochaine, au revoir.

Abdellah : Merci au revoir.

Catherine Siwczak : Merci au revoir.

  • 23/04 : Être accompagné pour sourcer
    Avec Marion Guillet, La bonne alternance
    Julien Amiano, CFA - Les Compagnons du Devoirs d’Occitanie
    Yan-Eric Goullet, Opco2i
  • 21/05 : LinkedIn Live– Apprentissage et handicap Lien à venir
  • 4/06 : LinkedIn Live– Comprendre le rôle des acteurs de l’apprentissage (CFA, Lycée professionnels, etc.) Lien à venir
  • 2/07 : LinkedIn Live : conclusion du cycle. Lien à venir
Le saviez-vous ? Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités organise des lives Instagram sur le compte 1jeune1solution à destination des jeunes à partir du lundi 15 avril, dès 18H ! Objectif  : donner la parole à des apprentis afin qu’ils présentent leurs parcours en apprentissage et permettre à des potentiels candidats à l’apprentissage de poser leurs questions en direct. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site 1jeune1solution.gouv.fr

Pour aller plus loin

 Simuler le coût de l’embauche de votre futur apprenti
 Questions-réponses sur l’apprentissage et l’entreprise