COVID-19 |Maintien de l’activité économique en période de pandémie

Elisabeth Borne ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et Laurent Pietraszewski secrétaire d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail se sont rendus, mardi 3 novembre 2020, sur un chantier du groupe Rougnon à Saint-Denis (93) qui réunit vingt entreprises indépendantes du BTP, pour un déplacement sur le thème du maintien de l’activité économique en période de pandémie.

Au printemps, le confinement avait figé l’économie pour lutter contre la pandémie de COVID-19. La connaissance sur le virus ayant évolué, la situation est aujourd’hui différente et permet à un certain nombre d’entreprises de maintenir leur activité. Depuis le déconfinement, les entreprises appliquent des règles sanitaires très strictes afin de protéger la santé et d’assurer la sécurité de leurs salariés.

Suite à l’instauration du confinement pour enrayer la propagation de l’épidémie, le protocole sanitaire a évolué. Parmi les nouvelles mesures : la généralisation du télétravail pour toutes les tâches qui le permettent. Néanmoins, certains secteurs ne peuvent pas recourir au télétravail. Là où, au printemps dernier, la crise les avait contraints à s’arrêter, ils peuvent aujourd’hui continuer à fonctionner avec la mise en place des mesures renforcées détaillées dans le protocole sanitaire actualisé.

C’est notamment le cas du secteur du bâtiment. En visite sur un chantier du groupe Rougnon, Elisabeth Borne et Laurent Pietraszewski ont pu observer la mobilisation des acteurs du BTP pour garantir le respect des gestes barrières et réduire les risques de contamination.
Dès qu’elle a été disponible, le groupe a notamment incité ses salariés à télécharger l’application TousAntiCovid pour faciliter le suivi des cas contacts.

Rappel des règles sur le télétravail :

  1e cas de figure : un travailleur qui peut effectuer toutes ses tâches en télétravail doit le faire 5 jours sur 5.

 2e cas de figure : ceux qui ne peuvent pas effectuer toutes leurs tâches à distance, peuvent se rendre une partie du temps sur leur lieu de travail. C’est le cas par exemple dans un bureau d’études pour un ingénieur, un technicien ou pour un architecte qui a besoin d’équipements spécifiques pour travailler. Toutefois, l’organisation du travail doit permettre de regrouper ces activités pour limiter les déplacements.

 3e cas de figure : certains métiers ne peuvent être réalisés à distance. Exemples : salariés des commerces ouverts, chefs de chantier et ouvriers du BTP, agriculteurs ou intervenants à domicile.
L’employeur est tenu d’aménager les horaires afin de limiter l’affluence aux heures de pointe.