Cet article examine l'influence des environnements froids sur le système immunitaire. La plupart des informations existantes sont basées sur les réponses des petits mammifères et suggèrent que les effets aigus d'un refroidissement comportent une suppression de quelques aspects cellulaires et humoraux de la réponse immunitaire, y compris une diminution de la prolifération lymphocytique, une suppression de la cascade des cytokines, une réduction du nombre et de l'activité des cellules « natural killer » (NK), une activation du système complémentaire et l'induction des protéines du choc thermique. Cependant, on peut remarquer une adaptation progressive au refroidissement pendant 2 à 3 semaines. La recherche ultérieure doit examiner le système immunitaire face aux actions réciproques entre le refroidissement et l'activité physique, en déterminant l'importance des perturbations du point de vue de la surveillance immunitaire.

Mots clés : activité cytolytique, protéines du chock thermique, hypothermie, infection, leukocytes.